Par la suite, les croisés utilisèrent une arme nouvelle, l'arbalète. Il s'agissait d'un arc très puissant qui lançait de courtes flèches appelées traits. les arbalètes avaient une puissance et une précision de tir bien supérieure à celles des arcs traditionnels.
Pour bander son arbalète, le tireur en passait d'abord la corde dans un crochet suspendu à sa ceinture. Puis il se redressait de façon à tendre l'arc et à accrocher la corde dans une encoche de l'arme. Il plaçait alors un trait dans une rainure située devant la corde. Il actionnait enfin, sous l'arbalète, un levier à ressort qui décrochait la corde et libérait le trait. Comme l'opération était longue, les arbalétrierss préparaient leur arme à l'abri d'un grand bouclier appelé pavois. Celui-ci les protégeait contre les flèches. Les arbalètes avaient une plus longue portée que les arcs turcs, de sortes que les croisés purent enfin surpasser leurs ennemis au combat. Au cours des dernières croisades, les arbalétriers jouèrent un rôle aussi important que les chevaliers.
Les arbalétriers, munis de cottes et de casques en cuir épais, marchaient au combat devant les chevaliers montés sur leurs destriers. Ils leur servaient de mur protecteur. Leurs traits tenaient les Turcs à distance et leur pavois de bois les préservaient des flèches ennemies. Dès qu'ils avaient ouvert des brèches dans les lignes turques, les chevaliers fonçaient pour attaquer l'ennemi avec leurs lances et leurs épées. Les croisés réussirent à convaincre certains chrétiens habitants de
1 commento:
Gomen kudasai.
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